Au regard du poids des seniors dans la masse salariale, les directions s’emploient à mettre des moyens financiers considérables pour les inviter à partir dans des plans de départs volontaires. C’est la seule et unique grille de lecture. Tout est fait pour limiter ce poids. Il n’est qu’à voir comment les directions cherchent par tous les moyens à limiter les effets de l’ancienneté sur les salaires. De fait, l’emploi des seniors ne bénéficie aujourd’hui pas ou peu du soutien des politiques publiques. Les allégements de cotisations sociales sont essentiellement orientés vers les bas salaires et donc de facto sur les jeunes. Un allégement des cotisations sociales sur les salaires des seniors, en contrepartie de l’obligation de maintenir un taux d’emploi, est-il une clé…ou une impasse ? Pour voir les seniors en entreprise autrement que comme des coûts, il faut :
* enrayer une hausse des arrêts maladie de longue durée des salariés usés tant physiquement que psychologiquement qui a un impact direct sur le coût des contrats de prévoyance et les comptes de l’assurance maladie ;
* mesurer les coûts induits par cet absentéisme de longue durée ;
* enrayer une précarisation (CDD, Intérim) du travail permettant de les remplacer à moindre coût, sans effet notable du malus sur les contrats courts ;
* mesurer les perte des savoirs et les désorganisations qui accompagnent les plans de départ ;
* revoir les critères de productivité en valorisant la transmission de l’expérience et les compétences relationnelles des seniors, avec des grilles d’évaluation adaptées.
Pour que l’augmentation du taux d’emploi des seniors ne soit pas que chimérique, Tandem Expertise vous propose donc de changer la grille de lecture pour les voir autrement que comme des coûts. Avec les intervention de :
* Damien Lorton et Nicolas Poirier, consultants chez Tandem Expertise
* Séverine Do Amaral, secrétaire du CSE de Cushman & Wakefield