Le cadre, s’il est généralement perçu comme un rouage clé de l’organisation des entreprises, n’en est pas moins une catégorie de salariés au profil de plus en plus insaisissable. La notion, vieille de près d’un siècle, n’est toujours pas juridiquement définie et s’applique à une population devenue particulièrement hétérogène. Le statut, jadis convoité, a perdu de son lustre d’antan et ne paraît plus suffisamment distinctif et valorisant. Quelles modifications faudrait-il envisager afin que le statut de cadre réponde mieux aux besoins opérationnels croisés des employeurs et des salariés ? Deux pistes permettraient de donner plus de substance au statut de cadre, et ce dans l’intérêt conjugué des salariés et des entreprises, afin de tenter de trouver un équilibre « gagnant-gagnant » :
– Une rémunération minimale garantie
– Une présomption d’autonomie dans l’organisation et la gestion du temps de travail.
LIRE L’ETUDE
Cette étude a été rédigée dans le cadre des travaux du comité scientifique de Planète Social, par Gilles Jolivet, avocat associé, Baker McKenzie,
avec la contribution de Damien Chatard, docteur en droit, avocat, CMS Bureau Francis Lefebvre,
Alexandre d’Hauteville, directeur des affaires sociales, Microsoft France et
Philippe Sénèque, directeur conseil social, Groupe PSA.